Tuer la une. Expression désignant le fait de changer les grands titres d’un journal à la dernière minute, sous le coup d’une nouvelle majeure. Bref, un « sport » qui se pratique dans l’extrême urgence.
À une époque où les médias traditionnels traversent des temps difficiles, le recueil de nouvelles On tue la une propose une incursion dans les coulisses d’une profession que tout le monde connait… ou plutôt, croit connaitre.
Avec la participation de Marc Cassivi, Pierre Cayouette, Serge Chapleau et Yvon Landry, Marie Charrel, Luc Chartrand, Michel Jean, Catherine Lafrance, Robert Lamarche, Claudia Larochelle, François-Guillaume Lorrain, Isabelle Massé, Florence Meney, Hugo Meunier, Michèle Ouimet et Sonia Sarfati.
Leurs noms font les manchettes parce qu’ils les écrivent, les lisent, les mettent en ondes, les illustrent. Ils sont treize reporters, un caricaturiste et son complice à avoir pris la plume pour relever le défi lancé par Sonia Sarfati. Leur affectation ? Livrer une nouvelle ayant l’univers du journalisme comme toile de fond et dans laquelle serait commis un crime assez important pour faire la une : photographe de presse assassiné, match de soccer truqué, épidémie de dérapages politiques, infiltration qui tourne mal… Tuer la une ne fait pas de morts. Enfin, pas toujours.
Journaliste pendant près de trente ans au quotidien La Presse, Sonia Sarfati a principalement couvert la littérature et le cinéma. En parallèle, elle a écrit une cinquantaine de romans et albums s’adressant pour la plupart aux jeunes. Elle a plusieurs fois été finaliste pour des prix littéraires et en a même remporté quelques-uns, dont celui du Gouverneur général – littérature jeunesse pour Comme une peau de chagrin. Chez Druide, elle a participé au collectif jeunesse Mystères à l’école et a dirigé le recueil On tue la une, une incursion dans le monde du journalisme. Elle partage aujourd’hui son temps de façon plus équitable entre le journalisme et la fiction. Elle est aussi scénariste, éditrice-conseil et biographe.
« On lit le livre parce que d’habitude on parcourt les nouvelles avec ces acteurs de l’actualité qui cette fois prennent la plume pour nous livrer des nouvelles surprenant qui gravitent toutes dans l’univers du journalisme. »
- Nadine Descheneaux, Canal Vie« On tue la une offre ainsi une (im)pertinente incursion tantôt dans les salles de nouvelles, tantôt dans les coulisses d’un métier parfois mal connu du public, voire mal perçu par ce dernier. »
- Valérie Lessard, ICI Radio-Canada« Ma foi, c’est bien réussi ! […] “Divertissant”, c’est en effet le mot qui me semble le mieux définir ce recueil ludique, qui se laisse lire avec plaisir, et parfois même avec délice. »
- Carnets de Paul Roux« Autant de plumes, autant de genres qui nous sont donné de lire. Ce n’est pas l’imagination qui manque comme vous le verrez. Mais à l’évidence tous ont pris un grand plaisir, ça ne se voit pas, ça se lit. Prenez ce beau risque de jeter un coup d’oeil de ce côté là. Vous en apprendrez aussi sur l’ambiance dans les salles de rédaction. »
- Daniel Rolland, Culture Hebdo