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© Maxyme G. Delisle

Mathieu Boutin

L’oreille absolue

Histoire finement orchestrée, rythmée par un humour parfois croustillant, L’oreille absolue lève le rideau sur l’univers de la musique qu’on dit «classique» et de ceux qui en ont fait leur métier. On y découvre des musiciens qui tentent vaillamment de survivre et qui, parfois, touchent à la grâce. C’est la musique, vue de l’intérieur. Celle qu’on joue pour le plaisir, pour gagner sa vie ou réparer les âmes brisées.

Résumé

Satisfait des petits engagements qu’il déniche et des jolies filles qu’il côtoie, David, jeune violoniste, ne pense guère à l’avenir. Jusqu’à ce qu’un stupide accident de musique de chambre lui cause de sérieux ennuis financiers. Prêt à tout pour vite gagner de l’argent, il découvre avec effroi la place peu enviable qu’on réserve aux musiciens dans l’échelle sociale. Robert a la cinquantaine solitaire et déprimée. Violoniste à l’orchestre symphonique depuis toujours, il y dépérit en silence. Maladroit en toute chose, il doit en plus prendre soin de sa mère, atteinte d’Alzheimer. Jasmine a été une formidable pianiste, jadis, ainsi qu’une redoutable dévoreuse de musiciens. Cette cohabitation forcée donne toutefois à Robert l’occasion de percer le mystère de la femme torturée qu’a été sa mère et, peut-être, de soigner ses propres blessures. Mais, le temps presse.

L’auteur

© Maxyme G. Delisle

Mathieu Boutin a fréquenté le Conservatoire de musique pendant toute sa jeunesse, puis il a travaillé comme violoniste pour payer ses études de droit. En parallèle de sa carrière dans le monde juridique, il a publié plusieurs livres jeunesse. Premier roman dédié au lectorat adulte, L’oreille absolue fait la démonstration que, si ce n’était de leur talent singulier, les musiciens seraient des humains presque normaux. Outre la musique qu’il connait intimement, l’auteur intègre à son récit les effets troublants de la maladie d’Alzheimer, qu’il connait bien aussi, sur ceux qui en souffrent comme sur ceux qui en subissent les conséquences.

Prix et distinctions

  • Présélection : Festival du premier roman de Chambéry 2014
Roman
264 pages
Collection : Reliefs
Dimensions : 15,2 x 23 cm
Paru le 20 mars 2013
Papier
ISBN 978-2-89711-043-7
9,95$
Numérique - EPUB
ISBN 978-2-89711-044-4
6,99$
Numérique - PDF
ISBN 978-2-89711-045-1
6,99$

Ils ont aimé

« Trois raisons d’aimer L’oreille absolue de Mathieu Boutin : 1) Musicien de formation, l’auteur québécois nous offre une rare incursion dans le monde de la musique classique, qui se révèle ne pas tout à fait être l’univers guindé qu’on imagine. 2) Le personnage central, un violoniste qui a tout du “gars d’à côté” et dont la personnalité est sympathique et drôle, donne un ton franchement agréable au livre. 3) L’envie d’enrichir sa culture et d’aller découvrir quelques morceaux classiques mentionnés au fil de l’histoire. »

- Lisanne Rehault-Leblanc, 7 jours

« Roman fascinant que L’oreille absolue de Mathieu Boutin. Si au début, j’ai eu l’impression que la trame romanesque n’était qu’un prétexte pour parler de la musique, je me suis rapidement ravisé. L’action est là, étonnante, empruntant des tonalités inédites. Les personnages sont colorés et singuliers dans leur manière de s’accorder à la vie. Le tout comme une partition où tous les instruments trouvent une place et une voix distincte. […] Quelle belle manière de faire sentir, voir et être dans l’univers de la musique. […] Mathieu Boutin, musicien de formation, nous plonge dans un roman d’action doublé d’une véritable aventure musicale. Il connaît le travail des musiciens, décrit leur fascination pour certains compositeurs et leur manière de vivre des sensations uniques. […] Des personnages bien campés, une action qui vous emporte dans les mouvements d’une partition. […] Ce n’est pas un exploit quelconque que de faire vivre la musique. Mathieu Boutin réussit cette aventure avec une originalité et un savoir particulier. Un travail de virtuose. »

- Yvon Paré, Le Progrès-dimanche

« […] un roman qui s’adresse à tous les musiciens, jeunes comme confirmés, passionnés de musique et d’histoire tendre. Mathieu Boutin qui a déjà côtoyé de très près le monde des musiciens nous livre avec L’oreille absolue, un joyeux conte souvent fort touchant où il est question de ces “jeunes apprentis” qui gagnent leur croûte avec des contrats de toutes sortes ([…] moments hilarants), une grande pianiste dont la mémoire s’étiole et la musique comme accompagnatrice. […] Un joli petit monde doux-amer qui pourrait très bien servir de schéma à une série télévisée ! »

- Cristophe Rodriguez, Journal de Montréal

« […] on apprend ce que c’est l’oreille absolue et bien d’autres choses encore sur la musique classique. […] La grande force de L’oreille absolue, c’est cette description-là de l’univers de la musique. […] il nous apprend plein de choses sur la musique classique, comme par exemple les blessures des musiciens. […] C’est quand il nous rappelle la puissance de la musique que Mathieu Boutin est à son meilleur. […] Un beau roman ! »

- André Poulin, Divines tentations, Radio-Canada Ottawa

« […] un livre que nous recommandons hautement. »

- www.culturehebdo.com

« […] L’auteur, passionné de musique, glisse au fil de l’histoire une foule d’informations intéressantes à propos du violon. À lire en écoutant la musicographie bien touffue qu’on retrouve à la fin du roman. »

- Julie Roy, Coup de pouce

« […] Il n’est pas facile de décrire la musique avec des mots. C’est pourtant ce à quoi parvient l’auteur, lui-même violoniste. Mélomanes, instrumentistes, vous vous sentirez à l’aise face à cet ovni. Pour les autres, il y aura beaucoup à apprendre entre les lignes de la partition - par exemple, le fait que la maladie d’Alzheimer peut laisser intacte chez une mère la faculté de jouer. »

- Betty Achard, Le Bel Âge

« Dès les pages liminaires, l’humour se manifeste et on découvre une façon d’écrire farfelue. L’auteur multiplie les blagues et les courtes remarques amusantes en profitant d’un vocabulaire musical qu’il étale volontiers. Il ne se gêne pas non plus pour formuler ici et là des commentaires acides sur ce qu’il appelle “la fausse musique classique” tel “Con te partiro”. N’importe quelle situation peut être prétexte à un soubresaut de sarcasmes ou de commentaires délicieusement ironiques. […] Ce livre qui, au départ, m’avait semblé s’agiter dans plusieurs directions acquiert vite une structure bien fondée et qui progresse avec assurance, jusqu’à la fin ultime qui s’avère totalement inattendue. Ce roman nous plaque au visage un sourire que quelques rebondissements moins drôles parviennent à peine à effacer. Je le recommande aux amoureux de la belle musique, mais aussi à tous ceux qui savourent les moments d’intimité bien vécus entre amis et amants. »

- Claude Daigneault, lanoraye.42blog.com